Projet porté par le MO.CO. Esba - Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Montpellier - et ASFA Athènes (Athènes School of Fine Arts).
Dans le cadre du programme EuroFabrique, porté par la Rmn - Grand Palais, l’École des Arts Décoratifs et l’ANdEA – Association nationale des écoles supérieures d’art, labellisé Présidence Française du Conseil de l’Union Européenne 2022.

 

POLLEN s’inspire du projet du botaniste Francis Hallé, visant à (ré)créer une forêt primaire en Europe de l’Ouest. Les notions de croissance, renouvellement et transformation seront interrogées à partir de frontières mouvantes entre nature et culture.  

Les cycles propres au monde végétal - régénérescence, reproduction etc.- sont utilisés comme modèles de collaborations entre les participants. En creux, comment des procédés tels que fusion, pollinisation, greffe, fragmentation, propagation peuvent faire l’objet d’une réappropriation artistique génératrice de nombreuses nouvelles formes, et ainsi permettre l’émergence d’un art(é)cosystème ? 

Afin d’augmenter le potentiel de cette collaboration, le projet se déploiera dans les espaces physique et virtuel. Le dessin y est utilisé comme matériau, tel un langage tactile, tandis que l’espace numérique constitue une plateforme virtuelle (inspirée des jeux vidéo et métaverse) produisant de nouvelles formes d’échanges. 

L’absence de hiérarchie entre ces deux espaces permet ainsi au projet de se développer grâce à un échange continu d’idées. Les formes coexistent, interagissent, et créent petit à petit de nouveaux territoires.   

POLLEN est une invitation à célébrer la différence, la fragilité et l’interdépendance de toutes formes de vie. 

 

Avec Alice Olausson, Alix Salel, Alice Boyreau, Marie Féménias, Thomas Jung, Pauline Etienne, Pauline Pagès, Paula Garin, Nicolas Foix, Yuri Sohn et Igor Dubreucq 

Nasia Drimousi, Christos Fousekis, Marina Fragkioudaki, Eleni Karakou, Effie Karakousi, Markella Ksilogiannopoulou, Nikos Manolis,Konstantina Panteri, Christos Tsiampakaris, Charis Vlahos

Enseignants en charge du projet : Miles Hall, Alain Lapierre avec Michel Martin (MOCO.Esba) et Poka-Yio (Polydoros Karyofyllis),Vasilis Vlastaras, Kleopatra Moursela (ASFA).

 


Du 7 au 10 février 2022, dans le cadre de la Présidence Française de l’Union Européenne, le Grand Palais Éphémère présente EuroFabrique.

Pendant quatre jours, 400 étudiantes et étudiants d’écoles supérieures d’art françaises et européennes (art, design, cinéma, théâtre et musique) sont invités à se réunir pour interroger et inventer des formes qui portent le continent qu’ils habitent. Aujourd’hui, qu’est-ce qu’être européen ? Comment faire de l’Europe un milieu et un horizon désirables ? Comment la connecter au reste du monde, par quels principes, liens et attachements ? Et si l’Europe est un projet, comment le réenchanter ? Telles sont les questions qui seront au cœur d’un Grand Palais Éphémère transformé en grande école européenne supérieure des arts : non seulement en fabrique, mais aussi en laboratoire et en assemblée, le tout en utilisant principalement des matériaux de réemploi, et spatialisé dans les 10 000 m² du Grand Palais Éphémère, comme on habite une géographie.

 

Pour explorer ces questions, les étudiantes et les étudiants de chaque école française présente à EuroFabrique travailleront en partenariat avec ceux d’une école d’art européenne qu’ils auront invité à concevoir un projet commun. 35 écoles d’art françaises et européennes participeront donc à EuroFabrique, accompagnées d’une 36ème école imaginée pour l’occasion et qui rassemblera des étudiants et des artistes en exil, en lien avec le Programme Etudiants Invités (PEI) et les artistes en exil résidents dans les écoles d’art françaises grâce à PAUSE, le Programme d’Aide d’Urgence aux Scientifiques et artistes en Exil.

 

Par groupes, les étudiantes et étudiants prépareront et présenteront des projets qui questionneront les valeurs, les problèmes et les débats de l’Europe d’aujourd’hui. Les formes seront multiples, de la performance à la sculpture en passant par la création de textiles, le dessin ou le son. Les sujets traités seront en lien avec certains aspects de l’identité européenne tels que le langage, l’écologie, la question des frontières ou le folklore.

 

L’ensemble sera une contribution des écoles supérieures d’art et de design au débat public sur le présent et le futur de l’Europe : une traversée des formes, des images, des récits et des mythes qui configurent un monde commun.

 

Au-delà de l’événement lui-même, EuroFabrique s’inscrira dans la durée à travers la création d’un réseau d’écoles qui fonctionnera comme un accélérateur de projets collaboratifs, aussi bien dans le cadre d’appels à projet existants de type Europe créative que dans la perspective innovante d’un programme de commandes européen.

Dossier de presse