MO.CO. Hôtel des collections

13 rue de la république, Montpellier

Du 24 octobre au 30 mai 2021

Ouverture le 23 octobre de 16h à 20h30

image 57

 

00s. Collection Cranford : les années 2000

A partir d’une des plus importantes collections européennes d’art contemporain, la collection Cranford, 00s est la première exposition consacrée aux années 2000.

Pourtant marquée par de profonds bouleversements, cette décennie semble ne pas avoir eu de fin, comme si elle se prolongeait jusqu'à nous. Comment dessiner l'identité de cette décennie fantôme ? A travers une centaine d’œuvres d’artistes de générations différentes, mais qui ont contribué à façonner le début du millénaire, de singuliers dialogues avec l’époque se dessinent. 

Artistes de l'exposition

Avec Kai Althoff, Francis Alÿs, John Baldessari, Louise Bourgeois, Louise Bourgeois & Tracey Emin, Glenn Brown, Monster Chetwynd, Phil Collins, Abraham Cruzvillegas, Edith Dekyndt, Ólafur Elíasson, Isa Genzken, Wade Guyton, Guyton/Walker, Rachel Harrison, Mona Hatoum, Thomas Hirschhorn & Marcus Steinweg, Damien Hirst, Sergej Jensen, Mike Kelley, Karen Kilimnik, Michael Krebber, Glenn Ligon, Sarah Lucas, Albert Oehlen, Gabriel Orozco, Damian Ortega, Raymond Pettibon, Ken Price, Sigmar Polke, Walid Raad / The Atlas Group, Gerhard Richter, Ugo Rondinone, Edward Ruscha, Thomas Schütte, Cindy Sherman, Josh Smith, Wolfgang Tillmans, Rirkrit Tiravanija, Rosemarie Trockel, Kelley Walker, Jeff Wall, Rebecca Warren, Franz West, Christopher Wool.

Sous la direction artistique de Nicolas Bourriaud

Les commissaires

Vincent Honoré, Directeur des expositions, Victor Secretan, Senior Curator, Anya Harrison, Curator et Rahmouna Boutayeb, Chargée de projets, assistés de Justine Vic

Scénographie

Marie Corbin

Graphisme

Benoît Cannaferina


Catalogue de l'exposition

Le catalogue bilingue richement illustré regroupe des contributions inédites d’auteurs et de critiques autour de la décennie 2000, ainsi qu’un entretien avec les collectionneurs Muriel et Freddy Salem.

Le catalogue est disponible à la boutique Sauramps du MO.CO. Hôtel des collections

image 31

Catalogue : Editions Silvana
Graphisme : Sara De Bondt
Bilingue français / anglais
 

 

 

 


Documents à télécharger


Vidéos


Vues de l'exposition

image 34
Albert Oehlen, Schmilzender..., 2002  © Adagp, Paris, 2020. Photo © Marc Domage

 

image 35
Wolfgang Tillmans, Installation Summer 2000, 2000 © Wolfgang Tillmans, courtesy Maureen Paley. Photo © Marc Domage 

 

image 36
Abraham Cruzvillegas, Metamorfosis del cuarteto, 2005. Courtesy of the artist and kurimanzutto, Mexico / New York. Albert Oehlen, Gezeichnete Hunde (Drawn Dogs), 2005 © Adagp, Paris, 2020. Mike Kelley, Snakeskin Studloaf, 2005 © Adagp, Paris, 2020. Photo © Marc Domage

 

Le mot du médiateur

Des questions sur les œuvres lors de vos visites ? Les médiateurs du MO.CO. sont présents dans les espaces d'expositions pour vous répondre. N'hésitez pas à aller à leur rencontre ! 

image 48« De parents réfugiés palestiniens qui ont fui la guerre de 1948-49, Mona Hatoum nait en 1952 à Beyrouth (Liban) et fait donc dans sa prime enfance l’expérience de ce qui divise, sépare les hommes. Durant ses études en Angleterre, elle sera tenue éloignée de son pays natal par la guerre civile (1975-1991). Son œuvre The Grater Divide, que l’on pourrait traduire par « Division de la râpe », est faite d’acier et est à échelle humaine. On s’aperçoit qu’il s’agit d’agrandissements de râpes. Qui s’y frotte s’y pique ! On peut, face à cette matérialité de l’œuvre, ressentir une « inquiétante étrangeté », concept freudien au sujet du malaise que nous ressentons face à des éléments familiers qui nous échappent et révèlent l’autre en nous. L’artiste rend physique, sensible, le danger de ce que sont les frontières et les communautés menant aux affrontements. Ceux-là même qui ont fait naître l’artiste en exil et ont détruit son pays d’adoption. »

Philippe, médiateur au MO.CO.

---

Trockel« Ce qui frappe de prime abord c'est le caractère ambigu de sa matérialité. D'apparence métallique voire manufacturée cette sculpture renvoie à une certaine solidité presque comme un moyen de défense. On peut y voir une porte cloutée conçue pour résister à un siège. Mais de qui ou quoi se protège-t-on ? Cependant on remarque aussi la relative fragilité du matériau, cette céramique émaillée revêt une préciosité qui tranche avec la forme quasi martiale de l'objet. Cette œuvre de Rosemarie Trockel touche par sa force sensible, nous renvoyant à nos propres failles. »

Clément, médiateur au MO.CO.