Kiasma, 1 Rue de la Crouzette, Castelnau-le-Lez
Du 11 octobre au 18 décembre 2024
Vernissage et performance jeudi 10 octobre à 19h
Nicolas Aguirre
Carpaccio, Théâtre de dissection
Un partenariat Kiasma, Castelnau-le-Lez et MO.CO. Montpellier Contemporain.
Dans son approche chamanique de l’art, Nicolas Aguirre s’attache à révéler l’âme, l’impalpable et la mutation perpétuelle de toute chose. Empreintes d’une énergie vibratoire, ses œuvres prennent souvent leur point de départ dans des rituels et symboliques païennes.
Pour Kiasma, l’artiste présente des pièces de sa nouvelle série Carpaccio qui examine, notamment par le biais de techniques d’imagerie/radiographie, la relation entre l'art, la science, l'artisanat et le corps. Nicolas Aguirre cherche à refléter l’âme à travers ses œuvres et invite à une exploration profonde et sensible de soi. Ce projet se déploie comme un rêve, une procession et un rituel mystérieux.
L’exposition se décline en trois chapitres de septembre à décembre 2024 : Carpaccio, exploration d’un corps statique à la Galerie du Philosophe, Carla-Bayle et à Aperto, Montpellier et le dernier à Kiasma.
Ces chapitres s’influencent et s’entremêlent à travers les ambiances et les différents espaces. L’artiste Simon Starling, avec qui Nicolas Aguirre entretient un dialogue constant, a produit un texte qui fait le lien entre les chapitres. À travers ce récit, empreint de poésie et de références historiques, il interprète le travail de Nicolas Aguirre.
Né à Quito en 1991, diplômé de MO.CO. Esba en 2018, Nicolas Aguirre vit et travaille à Montpellier.
« Un jour, une comtesse arrive pour déjeuner : Amalia Nani Moncenigo. Son médecin de l’époque lui a fortement déconseillé de manger de la viande cuite et imposé de la déguster crue. La cliente demande donc au serveur un plat, mais de viande crue. À l’époque, les tartares ne sont pas très répandus, mais cette demande spécifique va inspirer le chef. Il décide de découper très finement des tranches de boeuf, tout en préparant un assaisonnement, à l’époque proche de la mayonnaise. Il faut ensuite trouver un nom à sa création. Alors Giuseppe Cipriani se souvient d’une exposition de Vittore Carpaccio, un peintre du XVII siècle, visitée quelques jours auparavant. L’artiste est connu pour ses rouges flamboyants. Inspiré par la couleur de la viande crue, il nomme son plat carpaccio. »
Olivier Poels
Nicolas Aguirre
Carpaccio, exploration d’un corps statique
Galerie du philosophe, Carla-Bayle
Exposition du 22 septembre au 17 novembre 2024
Carpaccio, exploration d’un corps statique
Aperto, Montpellier
Exposition du 4 au 18 octobre 2024
Vernissage 3 octobre à 18h
Carpaccio, Théâtre de dissection
Kiasma, Castelnau-Le-Lez
Exposition du 11 octobre au 18 décembre.
Vernissage et performance jeudi 10 octobre à 19h
En partenariat avec MO.CO. Montpellier Contemporain